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14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 09:34
"Il n'y a rien de violent" dans cette sculpture; le Lion demeure inébranlable et est devenu, au fil des années, le protecteur de Belfort. La sculpture mesure 11m de haut pour 22m de long Crédits photographiques  Musée de Belfort

"Il n'y a rien de violent" dans cette sculpture; le Lion demeure inébranlable et est devenu, au fil des années, le protecteur de Belfort. La sculpture mesure 11m de haut pour 22m de long Crédits photographiques Musée de Belfort

Cette cinquième série  de "1870, l’année terrible" proposée par le Ministère des Armées pour les 150 ans de la guerre de 1870 met à l'honneur le courage des Belfortains pendant le siège de leur ville, de 4 novembre 1870 à février 1971, soit pendant 103 jours.

La vidéo évoquant cet épisode est ICI 

 

Pour " aller plus loin" voici des compléments et des liens vous permettant d'approfondir ce qui est  évoqué dans la vidéo

Source principale : musée d'histoire de Belfort, installé dans l'ancienne caserne, au cœur de la Citadelle.  Musée de la citadelle (ICI)

-Visite virtuelle de la citadelle (voir photo)

-Carte du siège (voir photo) )

 

Sur cette carte  sont représentés les travaux du siège ainsi que les positions des canons. Les travaux dessinés en bleu sont ceux de l’armée prussienne, les travaux en rouge ceux de l’armée française.
Vous pouvez cliquer sur l’image pour l’agrandir en allant sur la page (lien ci-dessus).

 -Toujours en suivant ce lien, ne pas manquer le "parcours découverte" et bien sûr l'historique du  "Lion de Belfort"

 En décembre 1871, le conseil municipal décide de faire élever un monument commémoratif des victimes du siège et organise un concours.

C’est de là que lui vient l’idée du Lion, symbole de fermeté, de résistance et de vaillance. Selon lui ce n’est ni une victoire ni une défaite que le Lion doit rappeler, c’est une lutte glorieuse dont il faut transmettre la tradition pour la perpétuer.

(Voir photo: la citadelle après le siège et avant la pose du Lion)

Le Lion est érigé entre 1875 et 1880 (voir photo ci-dessus).

Le musée d'Histoire  conserve actuellement (exposition jusqu'en juillet 2021) un nécessaire de géométrie du Colonel Denfert-Rocherau, présenté dans la vidéo (voir photo).

 

Le quotidien des Belfortains pendant le siège : "Belfort, la ville qui ne s'est pas rendue"

Les conditions hivernales très rigoureuses de l’hiver 1871 s’ajoutent à une épidémie de typhus et de variole et à la pénurie. Denfert-Rochereau tente de soulager les blessés et organise la distribution des denrées.

Le 28 janvier 1871, l’Armistice est signé mais il exclut Belfort qui résiste toujours. La garnison cesse le feu le 13 février sur ordre du gouvernement français et quitte la ville le 17 février. La convention avait prévu les honneurs de la guerre mais Denfert-Rochereau les refuse, ne s’estimant pas vaincu.

Pour les 150 ans du siège, la ville de Belfort a édité une brochure riche en photos d'époque qui témoigne de la vie et de la ténacité des assiégés. Cette brochure est ICI

Aristide Denfert-Rochereau (source wikipédia et musée de Belfort)

 

La résistance d'Aristide Denfert-Rochereau  a sauvé l'honneur de la France vaincue à Sedan et a permis de conserver l'arrondissement de Belfort tandis que le reste du département était annexé par l'Allemagne au traité de Francfort.

Après la guerre, Denfert-Rochereau  commence une carrière politique : député du Haut Rhin, puis de Paris en 1876.

Il meurt subitement à Versailles en mai 1878.

En 1920, son nom sera inscrit au Panthéon (voir photo); c'est un des 5 noms mentionnés  sur l'inscription qui rend hommage aux officiers et soldats de la guerre de 1870-1871  qui "ont sauvé l'honneur de la France".

 

Crédits photographiques  : https://i2.wp.com/fortbassesperches.com/wp-content/uploads/2011/11/ad09003_anu090006j00792-04_z-R%C3%A9duit-.jpg

Crédits photographiques : https://i2.wp.com/fortbassesperches.com/wp-content/uploads/2011/11/ad09003_anu090006j00792-04_z-R%C3%A9duit-.jpg

La citadelle depuis "la demi-lune", érigée par Vauban et modifiée au début du XIXème. Crédits photographiques  Musée de Belfort

La citadelle depuis "la demi-lune", érigée par Vauban et modifiée au début du XIXème. Crédits photographiques Musée de Belfort

Braun, vue de la citadelle après le siège de 1870 © Musée(s) de Belfort . Le studio Gerst et Schmidt de Colmar a été le premier  à mettre sur papier les photos de la ville ruinée par la guerre.

Braun, vue de la citadelle après le siège de 1870 © Musée(s) de Belfort . Le studio Gerst et Schmidt de Colmar a été le premier à mettre sur papier les photos de la ville ruinée par la guerre.

Le colonel Denfert-Rochereau Crédits photographiques :  Wikipédia

Le colonel Denfert-Rochereau Crédits photographiques : Wikipédia

Les effets personnels du colonel Denfert-Rochereau, une boîte de compas, son képi, ses lunettes et une longue vue, exposés au musée d’Histoire de Belfort.

Les effets personnels du colonel Denfert-Rochereau, une boîte de compas, son képi, ses lunettes et une longue vue, exposés au musée d’Histoire de Belfort.

Le nom de Denfert-Rochereau  est un des 5 noms mentionnés  sur l'inscription qui rend hommage aux officiers et soldats de la guerre de 1870-1871  qui "ont sauvé l'honneur de la France". Crédits photographiques  : Wikipédia

Le nom de Denfert-Rochereau est un des 5 noms mentionnés sur l'inscription qui rend hommage aux officiers et soldats de la guerre de 1870-1871 qui "ont sauvé l'honneur de la France". Crédits photographiques : Wikipédia

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