Daniel SCHAEFER*, président de l'AR21-IHEDN (Association régionale n°21 des auditeurs de l'Institut des Hautes Études de Défense Nationale) a fait parvenir pour information à votre président, sa revue trimestrielle nommée "Le Vigilant".

Ce document, très complet et détaillé permet de découvrir grâce à plusieurs articles le but recherché par l'association, à savoir promouvoir l’esprit de défense et les valeurs de l’IHEDN, favoriser les échanges entre les auditeurs en leur offrant la possibilité de faire connaître leurs travaux et leurs points de vue sur les grands problèmes politiques, économiques, sociaux, culturels et militaires.

*Daniel SCHAEFER a succédé à Magali ORDAS, ancienne adjointe au maire, à la présidence de l'AR21.

La lettre trimestrielle de l'AR21-IHEDN-Versailles, LE VIGILANT est en document attaché à cette page

 Vous pourrez également retrouver toutes les activités de l'union des associations des auditeurs de l’IHEDN sur leur site ICI

Bonne lecture, bonne fin de vacances et :

Rendez-vous le 25 août pour la commémoration du 78^ème anniversaire de la libération de Versailles (article à venir) !

                                        Georges Haxaire, Président du Comité d’Entente

Période estivale et chaleur accablante…. Peu de monde assistait en ce dimanche 17 juillet 2022 à la "journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux "justes" de France qui s'est déroulée au monument aux Morts de Versailles.

Sur le parvis de l'Hôtel de ville, Madame Muriel VAISLIC, conseillère municipale et vice-présidente de l'Association Constitoriale Israélite de Versailles (ACIV), représentant Monsieur le Maire de Versailles, a accueilli Madame la sous-préfète de Rambouillet Florence GHILBERT, représentant Monsieur le préfet des Yvelines, ainsi que Monsieur le Commissaire de première classe C. EL HABTI, représentant le Commandant d'armes de la place de Versailles, Monsieur Maurice ELKAÏM président de l'Association Constitoriale Israelite de Versailles, Monsieur le rabbin Arié TOLEDANO, Madame Viviane BOUSSIER, vice-présidente du Comité d'Entente des Associations Patriotiques et Mémorielles de Versailles représentant votre serviteur. Etaient également présents, le capitaine Laurent MOINARD représentant le Commandant du groupement de la Gendarmerie Départementale des Yvelines, le lieutenant L. REVEILLE représentant le SDIS78 et quelques représentants des associations patriotiques de Versailles.

Emmené par Madame Fabienne VITTOT, chef de cabinet du maire, le cortège s'est rendu au monument aux Morts pour assister à la cérémonie aux ordres du Lieutenant-Colonel Daniel DOURTHE, du Service Interarmées des Munitions, accompagné d'un clairon de la musique principale des Troupes de Marine (voir photos) .

Après la montée des couleurs, le rabbin TOLEDANO a récité la prière de "El Maale Rahamim", en hébreu et en français, suivie du "KADDISH" à la mémoire de tous les disparus, et de la prière pour la République Française (voir photo) avant que Madame la sous-préfète Florence GHILBERT lise le message de Madame Patricia MIRALLÉS, secrétaire d'État auprès de la Ministre des Armées, en charge de la Mémoire et des Anciens Combattants (voir document attaché à cet article) .

Les autorités se sont ensuite avancées pour se recueillir devant les gerbes préalablement déposées puis durant la sonnerie aux Morts et la Marseillaise (voir photo ci-dessus) . Avant de quitter l'enceinte du monument, elles ont remercié les trois porte-drapeaux présents, nos fidèles Joao et Jean-Alexandre accompagné de son fils Joseph (grand merci à eux pour leur présence) et les militaires ayant officié pour que cette commémoration se déroule dans de très bonnes conditions. Merci également à eux.

Je devrais vous retrouver le 25 août prochain, pour commémorer le 78^ème anniversaire de la libération de Versailles, en espérant que la situation climatique et sanitaire nous permette d’être nombreux et de découvrir également quelques véhicules de la division Leclerc sur le parvis du monument aux Morts.

Bonnes vacances à toutes et tous et à très bientôt.

                                Le président du Comité d’Entente, Georges HAXAIRE

C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que nous avons appris le décès du Général (2S) François MEYER, Grand -croix de la Légion d’Honneur, le 10 juin 2022 à l’HIA (Hôpital d’Instruction des armées) de Percy.

Il y a trois mois, le 9 mars, il avait honoré de sa présence la manifestation organisée à la salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville à l’occasion du centenaire de la Société des Membres de la Légion d'Honneur (SMLH). Cette après-midi avait aussi été marquée par la remise de la médaille d’or de la ville, par M le Maire, à trois "grand – croix" de la Légion d'Honneur versaillais, dont le Général François MEYER (voir l’article de notre blog ICI et photo ci-dessous).

 « Figure emblématique de la mémoire des Harkis » (Communiqué de l’Elysée ICI),  François Meyer grandit à Versailles et, après l’école militaire de St Cyr, participe à la guerre d'Algérie comme jeune officier de spahis entre 1958 et 1962.

Fortement marqué dans l’enfance par l’exode de 1940 douloureusement vécu par sa famille, il prend fait et cause pour ces musulmans algériens ayant servi l’armée française pendant la guerre d’Algérie. Par ses propres moyens, il fait embarquer ses hommes et leurs familles, soit 350 personnes, vers la France, « en contradiction flagrante avec les directives officielles ». Il les installe, en surmontant maintes difficultés, dans un village de Lozère et les aide à s’y intégrer.

Comme le dit lui-même le général Meyer dans une interview de février 2021 au journal Le Figaro : « en réalité, je n'ai fait que respecter la parole que j'avais donnée à mes hommes, …. C'était une question d'honneur et de responsabilité morale….

Le général Meyer poursuit sa carrière militaire en France et en Allemagne, mais il continue à entretenir la mémoire de ses anciens compagnons d'armes, et à se battre pour les droits des harkis. Il publie un livre à leur sujet en 2005 : ‘Pour l’honneur… avec les Harkis de 1958 à nos jours » (voir photo ci-dessous)

En septembre 2021, Emmanuel Macron avait remis à François Meyer la grand-croix de la Légion d'honneur, à l'occasion d'une réception à l'Élysée consacrée aux harkis (voir photo ci-dessus)  

Décorations

Grand-croix de la Légion d’Honneur

Grand officier de l’ordre national du Mérite

Croix de la Valeur militaire

Chevalier de l’ordre des Palmes académiques

Croix du combattant

Médaille de la reconnaissance de la Nation

Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre.

Il a donné en modèle à toute la Nation, un homme, un soldat qui a sauvé l’honneur, au cœur de ce qui était un drame français. (Communiqué de l’Elysée)

Ses obsèques sont prévues lundi 20 Juin à St LOUIS des INVALIDES à 14h 30.

Dans la cour, la cérémonie se tiendra à 16h ; elle sera présidée par le nouveau ministre de armées, M. Sébastien LECORNU.

Le 8 juin, comme chaque année, nous commémorons la journée nationale en hommage aux "morts pour la France" en Indochine.

 Cette journée correspond au jour du transfert de la dépouille du Soldat Inconnu d'Indochine à la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette, le 8 juin 1980.

Un peu d'Histoire... (Source MINARM)

À l'issue de la capitulation du Japon, le 2 septembre 1945, le Viêt-minh, mouvement indépendantiste dirigé par le communiste Hô Chi Minh, proclame l'indépendance du Vietnam. Après avoir tenté de négocier, la France choisit de reconquérir militairement l'Indochine et y envoie le corps expéditionnaire français d'Extrême-Orient (CEFEO).

Le Viêt-minh mène des opérations de guérilla contre la présence française. Après la proclamation de la République populaire de Chine, le 1er octobre 1949, il reçoit de la part de la Chine communiste, un important soutien logistique qui lui permet d'armer un corps de bataille de plusieurs milliers d'hommes.

Le général Giap, commandant de l'armée du Viêt-minh, passe alors à l'offensive. Au cours du mois d'octobre 1950, il chasse les Français des abords de la frontière chinoise. Un temps arrêté, il se lance, au printemps 1952, à l'assaut du Laos. La défaite de Dien Bien Phu, le 8 mai 1954, amorce le désengagement français d'Indochine.

La conférence internationale de Genève qui se déroule au cours du printemps et de l'été 1954 met fin à la guerre d'Indochine. Les pertes militaires françaises sont lourdes : plus de 47 000 soldats métropolitains, légionnaires et africains ont été tués ainsi que 28 000 autochtones combattant dans le CEFEO et 17 000 dans les armées des États associés de l'Indochine. Pour sa part, les pertes du Viêt-minh sont évaluées à près de 500 000.

Le 8 juin est institué Journée nationale d'hommage aux morts de la guerre d'Indochine par le décret n° 2005-547 du 26 mai 2005.

Un mémorial dédié aux morts pour la France en Indochine a été inauguré à Fréjus en 1993. Il abrite près de 24 000 sépultures de militaires et de civils morts en Indochine.

A Versailles, nous avons célébré cette journée d'hommage par deux cérémonies :

Cérémonie au Monument des PFAT ((Personnel Féminin de l'Armée de Terre) à la caserne De Croÿ :

 Seule stèle en France rendant hommage aux femmes, y sont inscrits les noms de vingt-huit PFAT ayant trouvé la mort en Indochine. De Croÿ symbolise le point de départ de toutes celles qui "dans l'indifférence générale, sont parties pour une guerre lointaine, servir leur pays". Cette indifférence se confirma à l'échelle nationale puisque sur plus de 200 lieux de mémoire répertorié par l'ANAI, (association nationale des anciens et amis de l'Indochine) et le souvenir indochinois, la stèle de De Croÿ est la seule en France qui leur est exclusivement consacrée (voir photo).

En présence du maire adjoint, en charge des affaires militaires et de Mme Jacqueline CAROFF, ayant servi à la direction des Services Sanitaires en Extrême-Orient de juillet 1954 à mars 1956, le président honoraire de l'UNC Versailles a lu le texte préparé par le Commissaire Général Alfred LEBRETON, dernier président de l'ANAI de Versailles (voir document attaché à cet article et photo), qui n'a pu nous rejoindre pour raison de santé.

Ensuite, le président de l'UNC Versailles a lu le communiqué du président national rédigé à cette occasion (Voir document attaché à cet article et photo). Cette cérémonie s'est terminée par un dépôt de gerbe et la sonnerie aux Morts (voir photo).

Cérémonie au Monument aux Morts de Versailles

Cette seconde cérémonie présidée par M François de MAZIERES, maire de Versailles, s'est déroulée au monument aux Morts (voir photo).

Après le cortège des autorités précédé des porte-drapeaux et la cérémonie des couleurs, il a été fait lecture de l’extrait de la citation n°18 à l'ordre de l'Armée à la Garnison de Dien Bien Phu (voir document attaché à cet article). Puis a été diffusé le chant "Marie Dominique" par les chœurs de l’armée française en hommage aux soldats tombés en Indochine avant la lecture du message de M. Sébastien LECORNU, ministre des Armées (voir le texte du message en document attaché à cet article).

Enfin, il a été procédé au recueillement des autorités devant les gerbes préalablement déposées (voir photo ci-dessus) , puis à l'hommage aux Morts clôturant la cérémonie.

Accompagnant M. le maire, Mme Sylvie PIGANEAU conseillère régionale, M. olivier de la FAIRE, conseiller départemental, le Lcl colonel Jacques LANZA représentant le commandant d'Armes, Mme CAROFF et M. BERTET et votre serviteur se sont recueillis devant les gerbes.

Etaient également présents, le CGHC (2S) DE ROUSSANE, maire adjoint, le commissaire divisionnaire Bernard LE HIR, M. Eric WARNANT, directeur de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre des Yvelines, le représentant du Cne RENZO du SDIS78 sans oublier les participants de la première cérémonie.

Un grand merci à nos porte-drapeaux, jeunes et moins jeunes pilotés par notre fidèle Denys :

Merci à Béatrice, René, Jean, Jean-Claude, Jean-Alexandre, Emile, Joao et bravo à nos deux jeunes Alrick et Emile de la Classe de défense et de sécurité Globale du Collège pierre de Nolhac.

                                                                    Georges Haxaire, Président du Comité d’Entente

Instaurée par la loi du 19 juillet 2013, par l’Assemblée nationale qui a adopté à l’unanimité une proposition de loi émanant du Sénat, la Journée nationale de la Résistance correspond à la date de la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR).

Organisée clandestinement le 27 mai 1943 dans un appartement situé 48 rue du Four, dans Paris occupé elle est présidée par Jean Moulin, délégué du général de Gaulle.

Un peu d'Histoire...(extraits du site www.defense.gouv.fr)

Dès l'été 1940, des mouvements de résistance à l'occupation font leur apparition de manière progressive et dispersée. Dans les années suivantes, sur le territoire français métropolitain partiellement puis entièrement occupé par l'armée allemande (novembre 1942), ces mouvements voient leurs effectifs croître considérablement. Ils demeurent toutefois très isolés. De son côté, la France libre a besoin d'une reconnaissance officielle des mouvements de résistance afin d'asseoir sa légitimité vis à vis des Alliés.

Dans ce contexte, Jean Moulin reçoit du Général de Gaulle, au début de l'année 1942, la mission de rallier et d'unir sous une même autorité les principaux mouvements de résistance, afin de créer une véritable armée secrète œuvrant sur le territoire occupé par l'ennemi.

La première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) se déroule le 27 mai 1943, réunissant dans un même lieu Jean Moulin, représentant le général de Gaulle, les représentants des huit principaux mouvements de résistance ainsi que ceux des principaux partis politiques et syndicats existant avant la guerre. Ensemble, ils décident de coordonner l'action de la Résistance et de préparer, dans la perspective de la libération du territoire national, la refondation de la République…. Voir la suite ICI

Cette journée nationale est l’occasion, surtout dans les établissements scolaires, de réfléchir sur les valeurs de la Résistance et de la République et de rappeler aux jeunes la culture de l’engagement qui a motivé les Résistants pour libérer la France et penser (et "panser") la reconstruction et l'après-guerre.   

Le site « Eduscol » présente cette journée dans son contexte historique et la replace dans les programmes scolaires. Il propose aussi aux enseignants des ressources et des sites à exploiter avec leurs élèves pour valoriser cette journée, dont le site de la Fondation de la Résistance d’où est extraite la photo ci-dessous .